mardi 25 janvier 2011
lundi 24 janvier 2011
Confessional
mardi 18 janvier 2011
Crave you

J’ai été exilee (de force par mes boss) des US pendant 4 mois, pour retrouver London avant de revenir vite au printemps
Je me suis dit que finalement ce n’était pas si mal pour quelques mois, j’adore Londres, je suis plus proche de mes vieux amis et je peux
- aller me la coller au pub si je veux (ou si mes boss le veulent)
- prendre des Eurostars
- tracer a Casablanca a tout va
- et user et abuser du vocabulaire so brit du genre
- ' So aren’t Americans too ghastly, they are bloody twat faces aren’t they?
- You would be surprised but they are actually pretty nice
- So you are not appalled? Well, brilliant then'
Mais en vrai je compare tout aux US et presque tout me manque des US, meme certaines choses improbables
- Résultat au travail j’insupporte tout le monde parce que je compare tout au bureau de Boston en mode c’est mieux là-bas
- Je me suis rendue compte que je préfère les fake colliers de perles de mes peers US aux talons bouts pointus de mes comparses Brits (en vrai outre atlantique elles pointent aussi leurs bouts pointus mais ma memoire est selective)
- Je trouve que le cheese cake est de loin le meilleur dessert du monde et mon petit dej se compose d’un grand americano accompagné d’un bagel + cream cheese (ok ok A., seulement quand j’ai décidé de prendre un petit dej, pas tous les jours hein)
- Mon dream boy s’est toujours appelé Harry, il a toujours été Brit-country man-chasse-John Lobb. Et bien plus maintenant : mon dream boy je l’ai vu au Brompton Club il y a une semaine, il est Ricain, il vient d’Indiana (seriously ??), il est grand, en mode Ralph Lauren - large sourire blanc et si ca se trouve il avait meme un t-shirt sous son polo et je ne m’en suis pas rendue compte (nonnn j'deconne)
lundi 10 janvier 2011
Le Visiteur
Pour avoir fait Londres puis New York, je peux vous jurer que New York attire largement plus de touristes.
A Londres, il fallait supplier les copains pour qu'ils daignent venir passer un week end dans la grisaille et guetter entre les gouttes pour apercevoir l'horloge de Big Ben.
A New York, en 6 mois, il y a eu seulement trois week ends
Il y a plusieurs sortes de
- le squatteur ideal est un couple, qui vient a New York pour la premiere fois. Le couple est parfait, car auto-suffisant. Pas besoin de s'occuper de lui, il est juste content de se ballader main dans la main sur le Brooklyn Bridge a 5h du mat, pendant que vous finissez tranquillement votre nuit, parce que vous, vous n'etes pas jet-lagge. Il est content quand vous lui bookez un resto pour deux, pendant que vous mangez tranquillement une soupe a la maison. Et il est quand meme content quand vous l'emmenez au steak house, pour parfaire son experience ricaine. Vous lui avez prealablement prepare une to-do list archi-longue, qu'il va ecumer, ligne par ligne...
- a l'inverse, le pire squateur, c'est l'homme seul (ou la femme seule), qui connait deja bien New York, et qui a l'impression de te faire une faveur de venir te "visiter" (bon anglicisme, mais passons).Vous pouvez tranquillement remballer votre to-do list beaucoup trop mainstream pour cet individu pointu, qui n'acceptera que du sur-mesure. Le dernier night club a la mode qui n'avait pas encore ouvert la derniere fois qu'il est venu il y a 2 mois (et il trouve ca bizarre que tu ne connaisses pas le videur, alors que globalement, la derniere fois que tu es sortie en boite, c'etait deja lui qui t'y avait emmenee il y a deux mois). Le chouette resto ephemere ou il faut faire la queue pendant des heures, et etre bien habille, et boire 5 verres over-priced au bar avant qu'on vous installe a une mini table dans le passage. Le petit concept store de lower east side, mais si, tu vois, celui qui est sur Avenue D, enfin, c'est hyper connu, ils ont des supers reviews dans le dernier Nymag. Voila, ce squatteur la est le pire: il est fatigant car ne te laisse aucun repis, et deprimant car il te fait sentir que tu es rave, que tu n'es pas branchee, et que tu es plan-plan, alors que franchement, toi t'es juste la pour etre sympa et lui preter ta chambre...
- Ensuite, il y a la famille. Enfin, les parents surtout. Les parents previennent 5 mois a l'avance de leur arrivee "imminente". A J-4mois, ils vous demandent les expos qu'il y aura a faire. A J-3mois, ils vous envoient un premier draft de leur programme super serre pour 4 jours, auquel vous vous devez d'apporter des modifications (Papa, Maman, le Brooklyn Bridge, il va a Brooklyn, mais Williamsburg, c'est beaucoup plus haut, et c'est hors de question que je marche du Bridge a Bedfort Avenue. Papa, Maman, prendre le bateau pour aller voir la Statue de la Liberte alors qu'il fait -5 degres, ressenti -25 degres, ca va pas etre possible). Les parents, quand ils font une grasse mat en France, ils se reveillent a 7h30. Donc avec le jet lag, leur programme commence a 4h du mat. Mais, les parents, c'est toujours content (enfin, les miens). Leur quartier prefere c'est Williamsburg et ils ne trouvent pas du tout que ca ressemble a Sarajevo (Louise, sors de la), ils trouvent que les restos sont tous plus chouettes les uns que les autres, et qu'ils ont de la chance avec la meteo (en meme temps, meme avec -25 degres, il fait toujours beau a NY). Ils vous refont la deco de votre appart en allant developper des photos de leur semaine new yorkaise, et ils vous remplissent votre frigo en trouvant que les supermarches ricains, c'est exceptionnel. Ils vous disent quand meme que vous etes mal equipes, car vous n'avez pas 6 assiettes creuses, pas de cocotte minute, et pas de planche a decouper, et que c'est pas comme ca qu'ils vous ont eduquee, mais ils se debrouillent quand meme pour faire un cheese cake homemade avant de partir.
- Enfin, il y a la copine qui vient squatter 3 mois, pour chercher un job, car elle reeeeeve de s'installer a New York (enfin, dans votre appart, plus precisemment). Ca je n'ai pas encore fait, ca commence la semaine prochaine. Affaire a suivre...
- Puis il y a les potes de potes, les petites soeurs de potes, les cousins des copains, qui sont les plus discrets, se contentent de la to-do list magique affichee sur le frigo, font leur vie, vous ramenent des magazines et des michokos de France, et vous laissent une bouteille de champagne dans le frigo.
Voila. A ce stade, mon frigo est rempli de bouteilles de champagnes en provenance direct du duty free de Charles de Gaulle. I LIKE
mercredi 5 janvier 2011
2011 ou des Hommes, du Thé et...la Liberté!

Quand j'lis les résolutions d'Albane, j'me dis qu'on n'a pas pu se rencontrer par hasard. Et quand je parcours la Hot List de Louise, bah là c'est encore plus dur étant donné que, il faut bien l'admettre, nous avons vécu/testé/écouté ensemble quelques-uns des winners...la new-yorkaise et la bostonienne ayant vu juste, j'ai donc décidé d'ajouter une touche très DC-ist à tout ça, à savoir...un 2011 « masculino-libertarien». Explication.
Moi, j'habite à Washington, D.C. Et ici le mâle lobbyiste est roi (et mal sappé, voir post précédent) et la femelle dissimule habilement ses attributs sous des tailleurs informes et autres Uggs (« it's, like, so cold, you know ? » - « Ouais ma poule, t'es mignonne, mes tes mammouths aux pieds ça commence à m'agacer ») en raison de l'appétit de politiciens septuagénaires salivants (ou d'un surpoids, au choix). Mais, à Washington, il souffle comme un vent de révolte depuis un certain Mardi de Novembre 2010 où quelques bons gars des Grandes Plaines (et une chasseuse d'ours d'Alaska), encore un peu bourrés après leur teuf déguisée sur le thème du thé (ouais, il en faut de l'imagination), on décidé de prôner un truc assez drôle: la liberté absolue de l'individu. Illuminés pour les uns, visionnaires pour les autres, les libertariens du Tea Party n'en sont pas moins une source d'inspiration. Enfin, on fait ce qu'on peut avec ce qu'on a j'ai envie de dire.
Tout ça m'inspire donc une to-do-hot-list très...
-vestiaire masculin-féminin: envie de parka militaire fourrée The Kooples (à défaut d'être maquée, autant faire semblant avec un marque et un modèle qui inspirent), de « Clarks à talons » (pic), de cashemire Rugby et...d'un mec (pardon ça m'a échappé)
-sons de (vrais) mecs: avec une barbe (The Amplifetes-Blinded by the Moonlight), en mode Brits déchaînés lookés fluo (Punks Jump Up-Dance to Our Disco), vintage sans âge (The Whitest Boy Alive-Keep a Secret) et toute la discographie de Mark Ronson (bon ok c'est gratos, mais je suis fan...Louise, no comment please)
-lectures dérageantes: Bret Easton Ellis est l'auteur, rappelons-le, d'American Psycho. Ca se passe à Wall Street, mais c'est l'histoire universelle des hommes de pouvoir qui perdent le contrôle. Passez donc à Less Than Zero pour voir ce que ça donne sur des gamins de 17 ans en version originale californienne (le tout premier opus écrit à 21 ans de ce génie de la littérature US). Quant à moi, j'attaque la suite parue en 2010 (soit 25 ans plus tard), Imperial Bedrooms
-esprit libre: jouer la comédie (en mode Actor's Studio pour tenter ma chance à LA), porter des talons de 10 cm (je mesure 1m85), cuisiner en privilégiant (of course!) les produits tout comme Alain (Ducasse) et Joël (Robuchon) mes futurs business angels (qui ne le savent pas encore), apprendre le Portugais (mais version Brésilienne pour étendre les marché de la choppe de la moustache aux pectos six-packs), explorer le Interval Jump & Box, la Zumba, le REV & Core, le YA-LA (non, je n'ai pas décidé de me mettre à la programmation informatique par admiration pour Zuch(erberg)...c'est le nom de mes cours de fitness !)
Hey Boy en 2011, c'est la rébellion des gonz' à l'heure du thé....fallait y penser !
Les +++ de l'annee 2010, made in US
Une boisson: Decaff quad Americano
Un retailer: Club Monaco (Rugby?)
Un bar: le Jane
Un brunch: Café Gitane
Un plat (ou deux hi hi): Clam chowder et homard
Une musique: I can change, LCD Soundsystem
Une serie: Boardwalk Empire
Une plage: Manhattan Beach, CA
Un court metrage: What to bring to America :D
Un roof top: celui du Standard (ou celui d’Albane)
Un homme: Le lobbyiste “bout carre” qui fait rever Francesca … non en vrai Don Drapper
Un mot: BOUNCE
Resolutions 2011 - Un Classique
*: Beacon's Closet: LA friperie de Brooklyn, immense, ou tout est range par couleur, et ou c'est impossible de passer moins d'une heure et demi. Et possible de ne rien trouver pendant ce laps de temps, quand on est nul en friperie comme moi...