lundi 29 août 2011

Beach Boys Surfin' USA in L.A. (j'avoue, j'arrivais pas à me décider sur le titre...)


Que veulent bien vouloir dire Dieu/Mother Nature/l'Horoscope lorsqu'à ton retour du paradis nommé Californie, tu te prends coup sur coup un séisme et un ouragan sur la Côte Est? Ben que même les catastrophes naturelles sont moins glamour à D.C. qu'à L.A. (ou Miami). Et je peux te dire, lecteur/ice, qu'il n'y a pas qu'elles pour me le rappeler.
La serveuse du brunch aujourd'hui tiens. Fatigante à peine a-t-elle sorti son « Hi!!! My name is Britney and I am your waiter today!!! » de sa voix aigue et rauque à la fois (si, si, c'est possible), t'as déjà décidé que t'allais lui filer un tip bien Français (un bon petit 18% quand même, parce que bon, sinon elle va te poursuivre dans la rue..). Britney porte l'uniforme Rugby intégral et termine sa saison de job d'été avant d'aller rejoindre sa sorority de Georgetown. Britney est un prototype de la blonde désolante bien de chez nous sur la East Coast.
Eh bien Britney me rappelle combien il me manquent mes petits serveurs californiens. Prenez Caleb, bombe atomique qui officie dans un brunch Frenchie de L.A. Eh ben en vrai il est acteur, Caleb. Et ce portrait craché de R. Pat qui a grandi à Hawaii te demande de sa voix suave si tu veux du extra cheese sur tes frites. Et je te jure que tu lui dis oui en oubliant momentanément le crime calorique que tu es en train de commettre (et qui te revient très vite à l'esprit lorsque tu dois te mettre en maillot à la pool party du-dit Caleb...). Ou encore Ashton (bon on n'a jamais su son nom, mais comme il ressemble à l'autre, je fais court), texan cheveux longs qui te parle en français dans un resto branché d'Abbott Kinney. Comme c'est assez rare un texan qui te passe du Piaf pour attirer ton attention, tu lui demande comment il a appris. Et là il t'apporte un Pastis, s'assoit à côté de toi comme si t'étais chez l'ami Jean et t'explique qu'il a enseigné à des écoliers dans « le troo dou cull de la Fwrance ». Et toi tu te pâmes parce que tu trouves ça sexy.
Et puis il y a tous ces mecs du Congrès qui se la pètent aussi à D.C. Dans leur costumes trop grands et leur palmes en guise de chaussures, ils te draguent avec cet air de vainqueur parce qu'au fond, qui peut bien leur résister à eux, si proches du Pouvoir (même si leur job est d'apporter le café au-dit Pouvoir..)? Et ça parade avec le sourire bright de celui qui a le gros diplôme, la grosse carrière et la petite...enfin bon. Eh bien moi je repense à mes deux agents de la Creative Artist Agency qui nous ont draguées dans une piscine de Palm Springs, matées derrière leurs Original Wayfarer et gentiment saoûlées à 15h à base de Vodka Limonade...et j'ai envie d'y retourner. Parce que quand t'es agent à Hollywood, que tu roules en veille Jag, et que t'es même pas gay alors que tu passes le weekend avec ton pote à PS, t'as juste tout pigé. Ok, t'as peut-être pas une conversation à toute épreuve, mais t'as le glam. Ca y est j'ai envie de pleurer.
Mais là où je deviens inconsolable, c'est quand je me remémore les regards de braise, les sourires... enfin ce fire généralisé des plages de Californie. Quand t'es obligée d'aller t'enfermer dans un memorial de marbre pour espérer croiser le regard d'un vrai-faux John John Kennedy ici, tout ce que tu as à faire est de poser ton postérieur bronzé sur le sable pour te faire aborder par un échantillon fort sympathique du beach boy Cali. Et quand je parle d'échantillon, c'est un euphémisme. Du tennisman de the O.C. au lifeguard de Malibu, du surfeur de Huntington au Navy Seal de San Diego, pas un n'échappe à ton charme, pas un ne continue sa route sans un clin d'oeil à ton postérieur (toujours plus bronzé). Et peu importe que le tennisman ait 20 ans, le lifeguard probablement moins, le surfeur ait plus de tatouages sur son body que les frères Madden réunis, que ton Seal soit sur le départ pour le Golfe Persique ou que tous tes petits hollywoodiens soient généralement beaucoup plus intéressés par ta crème anti-rides et ton jus de carotte bio que par ton Q.I. Ca change du quotidien, et rien que pour ça, ça fait sacrément du bien.

jeudi 25 août 2011

LALA Land et les piscines

Me voilà de retour après un w/e express à LALA Land
Alors oui effectivement la cité des anges, c'est un peu des Pamelas refaites en mode "hi my name is Jennifer, I am an inspiring actress "slash" bar tender "slash" dog walker", mais c'est aussi là que André du Baron et Paul le frère de Chloé Sevigny ont décidé de créer leur concept de boite éphémère en mode plus NYC que NYC, où la night ne s'arrête pas à 2h du matin mais continue jusqu'au petit matin dans cet espace confiné, où tout le monde fume, est habillé vintage et se trémousse sur des sons Novaesques.
LA c'est tout et son contraire, au bord de la plage et par un temps radieux 365 jours par an. Le rêve! C'est juste con que ce soit si loin de l'Europe en somme.
Ce w/e j'ai donc vécu la vie LA à temps plein, et je suis notamment allée a 2 pool parties, samedi et dimanche. 2 pool parties, 2 ambiances diamétralement opposées.
Samedi, pool party au Santard Hotel downtown. Etrange sentiment d'être au Standard de NYC, mais avec une piscine et tout le monde bronzé et en maillot cette fois. Le roof top est pris entre les gratte-ciels environnants, la musique mixée à la perfection envoute les corps bien allumés (par des substances non identifiées), tout le monde est beau, tout le monde est vraiment cool et stylé, on danse, on boit du champagne et des mojitos et on se rafraichit dans la piscine. On discute avec le mec qui va refaire le design du fameux restau de Venice, avec la future star du basket, avec le surfer de SD qui trouve que tout ce que tu dis est vraiment génial, on bronze. Tout le monde s'étale un peu partout par terre, en hauteur, dans un monde décalé et presque parfait.
Du coup, quelle ne fut pas notre surprise le lendemain lorsque l'on est allées au Drai's, la pool party du W à Hollywood. Changement de décor radical: un Nikki Beach revisité, en mode beds et transats, mais surtout une compétition nationale de biatches. Toutes les filles sans exception sont allées acheter leur maillot dans des sex shops, se baladent sur des talons de 15 cm minimum, sont fardées que même les maquillages exubérants de Lady Gaga pourraient passer pour fadasses à côté. Concours de poses autour de la piscine et concours de pool dancing sur de la bonne musique commerciale mal remixée. J. et ses converses, moi et mon T-shirt smiley au milieu de tout ça, prises entre la fascination (clairement on n’avait jamais vu ça), et cet étrange sentiment de se sentir salie. "Non non, on n’est pas comme elles, elles-là, c'est pas la même chose"
Standard Downtown +17, Drai's Hollywood -3, ça valait la peine.
Je suis rentrée à Boston lundi matin, direction le bureau juste après être sortie de l'avion, j'étais nase, un peu déprimée, mais remplie de joie et d'optimisme.
Au point que je me suis dit que forcement il devait aussi y avoir des pool parties à Boston.
Je google donc "pool party Boston", et là je tombe sur une série de pages de soirées billard, oui oui...
WTF, Am I in the wrong city?

mercredi 17 août 2011

On siffle pour la paix


Aujourd’hui l’accessoire trendy sert aussi les grandes causes.
C’est l’histoire incroyable de Sean Carasso, un Californien qui va en Afrique faire de l’humanitaire en aidant un ami qui entreprend de donner des chaussures aux enfants.
Puis il explore petit à petit le continent, se lance « into the wild », et découvre le chaos au Congo, la guerre, les crimes, la violence.
Des enfants qui ont échappé a deux armées rebelles racontent l’horreur : capturés par l’armée de rebelles de Nkunda, des petits garçons, pas assez âgés pour prendre les armes, ont pour seule défense des sifflets, et sont placés devant les fronts de bataille. Leur seule mission : siffler assez fort pour faire peur à l’ennemi et recevoir le premier lot de balles. Des barricades humaines éphémères en quelque sorte, sans aucun moyen de protection. Ceux qui essaient de s’échapper se font tirer dessus et tuer par « leur propre camp »
Sean rentre en Californie et décide de raconter l’histoire de ces enfants échappés. Il n’a plus jamais entendu parler de l’histoire des sifflets utilisés sur le front, mais le symbole perdure, et le sifflet devient une forme de protestation. Il crée l’association Falling Whistles, qui vend ces sifflets, les fonds sont reversés aux blessés de guerre au Congo.
Icing on the cake, ces sifflets sont sur-stylés, même Gwyneth en a un.
Œuvrez donc pour les bonnes causes, la guerre et le style
Le lien de l’histoire complète
Le lien de la boutique (l’envoi est assez long, je vous recommande les points de vente ou la boutique en ligne de Curve)
On peut même devenir fan sur FB

“Be a whistleblower for peace”